MDRRR CARO!!! Naaaaaaaaaaaa, c'est le motif du papier!!! Oh boy, je ne pense pas que j'aurais cette patience là!!!
Véro, je te mets le texte...
Sans crier gare, sans donner aucun signe, les pensées négatives s’emparent de mon âme, lentement, mais ô combien dévastatrices pour l’estime et la confiance en soi. Pourquoi m’avoir choisi moi. Une jeune fille qui avait de l’énergie à revendre. J’étais prise au piège, prise dans un trou sans fond, un gouffre dans lequel je descendais toujours de plus en plus. Sans échelle, sans aucune main pour me sortir de là. Les paupières fermées sur la vraie vie, mais grandes ouvertes pour toutes situations négatives, à l’affût d’un nouveau problème, d’une nouvelle masse pour s’enfoncer encore plus profondément. Un sentiment de lâcheté envahit l’âme et le corps. On se croit personne, on ne se reconnaît plus.
Quelques mains étaient tendues vers moi, mais je les ai toutes repoussées incapable de vouloir m’aider, refusant de remonter. Je ne pensais pas à l’échelle qui se trouvait devant moi pour m’aider à me forger une nouvelle estime. Je ne broyais que du noir. Pourquoi, comment ? Je ne sais pas, un état d’âme, une barrière empêchant les pensées positives de se frayer un chemin.
Un enchaînement d’événements sont responsables de la formation du gouffre, un laisser-aller. On se néglige soi-même…sans raison valable, mais on le fait quand même. On se fait plaindre et ça fait du bien sur le coup, mais ensuite, c’est le déluge de reproches qui fusent de partout. On se croyait aimé, mais on se sent trahit.
Il y a toujours une petite lueur au bout du tunnel, mais on se sent trop lâche pour se relever et essayer de l’atteindre. Les échecs qui semblaient si risibles avant, deviennent un chapelet de crises de larmes. Tout ce qui arrive est pire et personne ne peut le comprendre puisque nous-mêmes, on ne se comprend pas…
Vient le moment où notre pied se pose sur le premier barreau de l’échelle, on la sent dans un équilibre menacé, mais on ose monter…tendre la main aux gens qui sont restés à la sortie du trou noir avec une lueur éblouissante prêts à nous aider à notre sortie.
Chaque épreuve hasardeuse, chaque question banale et chaque doute deviennent un état général. L’échelle se met soudainement à trembler et nous menace de retourner dans le gouffre…
Le temps passe et on apprend à vivre ,on apprend à enterrer ce qui reste du trou, on respire mieux, on reprend confiance et on vit. On aime la vie et on se relève plus rapidement que dans notre trou qui laissait roder l’odeur de la mort derrière nous.
Maintenant, je peux avancer. Où ? Je ne sais pas, mais au moins, maintenant, je peux dire que j’ai appris. Peut-être pas de la bonne façon, peut-être pas au bon moment, mais je suis là et c’est ce qui compte. Je suis en vie.
On apprend à vivre avec les cicatrices de la vie, avec les blessures intérieures et avec un sentiment d'insécurité constant qui, avec le temps, s'évapore en milliers de petites pensées positives...
Voilà
Bisouilles
Eli XxX